Mon parcours

Mes fils conducteurs

Mon parcours a été à la fois atypique et riche en expériences. J’ai traversé plusieurs domaines et environnements mais tout au long de mon parcours, deux fils conducteurs sont restés essentiels pour moi :

  • l’amour de la nature et des animaux
  • l’importance des relations de coeur à coeur et du bien être des êtres (humain, animal et végétal)

Ces deux fondements ont évolués et grandis au fil de mes expériences. Il m’a fallu du temps pour prendre conscience de mes capacités et les allier à ce qui m’était essentiel.

Choix de métier : rentrer dans les cases ?

Quand j’étais plus jeune, il m’a été difficile de trouver ma voie. J’ai toujours ressenti que les “cases” qu’on me proposait ne me convenaient pas : j’avais la sensation que les choix qu’on me présentait en terme de métier étaient limités. C’était comme s’il y avait une palette de professions commune dont on nous parle au travers de la télévision, des journaux ou dans le cadre de l’éducation nationale. Banquier, comptable, professeur, avocat, ouvriers en usine, artisans à son compte, ingénieur etc…

“Tu aimes les animaux ? Tu devrais devenir Vétérinaire. Tu seras tout le temps à leur contact comme ça !”

“Tu aimes la nature et les plantes ? Deviens paysagiste et crée de superbes espaces verts !”

“L’humain et la psychologie t’intéressent ? Tu ferais une bonne psychologue !”

“Tu aimes la musique et les arts ? Ce n’est pas un métier ça !”

Il m’a été difficile de choisir un métier à cause de tout cela. Sans compter sur le fait qu’à 17-18 ans, après mon BAC, je ne me sentais pas prête à prendre une seule et unique voie qui définirait le reste de ma vie. J’avais envie de faire quelque chose qui me plaisait vraiment et qui s’ajusterait à mes besoins sans contraintes.

J’ai découvert bien plus tard que les routes qui nous sont proposées ne sont pas aussi rectilignes qu’on veut nous faire croire et qu’il est possible pour chacun de créer son propre chemin.

Artiste : un métier réalisable ?

Ne me retrouvant dans aucun des métiers que l’on me proposait, j’ai pensé à devenir “artiste”. Du moins à essayer de vivre de ma passion artistique.

A l’époque, j’ai pensé à l’infographie qui permet de créer des univers, des personnages et mêmes des scènes cinématiques incroyables. Certains jeux vidéos en témoignent. J’aimais profondément entrer dans de nouveaux mondes totalement imaginés et découvrir l’entièreté de ces univers inspirants. Cependant, les écoles d’infographie étaient démesurément chères. J’ai donc abandonné rapidement l’idée et me suis tournée vers des arts plus “abordables”.

Je suis allée au devant de plusieurs artisans installés dans les villes alentours pour leur demander de suivre un stage auprès d’eux. J’ai ainsi suivi des cours de dessin, de peinture à l’huile, de sculpture et de calligraphie auprès de plusieurs artistes locaux.

J’ai adoré partager ces moments avec ces personnes au grand coeur, aux compétences incroyables et à la touchante sensibilité du détail et de l’esthétisme. Certains liens créés à l’époque sont encore d’actualité aujourd’hui et je me réjouis de les retrouver régulièrement. J’ai aimé travailler avec mes mains et créer concrètement des choses. J’ai également découvert à ce moment là que j’apprenais vite, en tout cas c’est le retour qu’on m’avait fait.

Pour suivre les règles établies, j’ai tenté d’intégrer une des écoles des beaux arts en passant leur concours. Je m’étais dit à cet âge, qu’en ayant tant apprécié les stages avec des artistes locaux, continuer à apprendre plusieurs arts auprès de personnes passionnées me plairait énormément.

Pendant le concours, j’ai compris plusieurs choses. La première fut que mon attrait pour l’art sensitif et esthétique n’était pas compatible avec l’art contemporain et intellectuel recherché par ces écoles. La deuxième fut que l’être que j’étais et que j’apportais au travers de mes créations n’avait pas été vu ni reconnu. Les “juges” de chaque école étaient d’une froideur implacable et n’avaient pas fait preuve de chaleur humaine. La troisième fut que ces études m’amèneraient au métier de professeur d’art dans ces mêmes écoles et non pas à la vie d’artiste à laquelle j’aspirais.

N’attendant même pas les résultats du concours, j’abonnais l’idée d’école d’art qui, pour moi, ne m’aurait pas permis de devenir comme les personnes que j’avais approchées pendant mes stages.

Un premier choix d’études : l’éthologie

Les peurs de mes proches sont venues appuyer sur mes propres inquiétudes ce qui a influencé mon choix suivant.

“Comment vas-tu vivre de tes passions ?? C’est dur de gagner suffisamment pour vivre dans ce genre de métier !”

“Si tu arrêtes les études maintenant, tu n’auras pas de diplôme vraiment reconnu. Et c’est toujours plus difficile de reprendre les études quand on a arrêté !”

“Comment vas-tu faire si tu n’y arrives pas ?? Tu n’auras pas de solution de repli !”

“Tu devrais aller au moins jusqu’au Master car il y a des passerelles qui te permettrons de changer de voies si tu as besoin !”

Le Master offrant apparemment beaucoup de possibilités et de sécurités, je décidais de céder à cette voie. Un Master OK, mais lequel ? De nouveau, je me revoyais confronté au même choix : quel métier choisir ?

Revenant à mes passions, l’amour que je portais depuis petite (et que je portes encore) aux animaux, m’a guidé dans les études d’éthologie. Pourquoi ne pas aider les gens à mieux comprendre les animaux plutôt que de les tuer par peur ou de détruire leurs habitats ? Pourquoi ne pas permettre aux autres de voir la richesse et la sensibilité que je pouvais voir chez les animaux ?

La difficulté des études en éthologie

Les études furent laborieuses, pour plusieurs raisons.

La première, est que le format de l’enseignement et des partiels exige l’apprentissage par coeur d’une quantité phénoménale d’informations. De mon point de vue, cela n’avait pas beaucoup d’intérêt de se “gaver” de savoirs comme des oies pour un examen et tout oublier une fois le partiel terminé. Je sais que ce n’est pas le but des enseignants et de l’université que les étudiants oublient les savoirs appris mais malheureusement un tel format ne m’a pas permis de faire autrement.

La deuxième, c’est le décalage entre ce qui me passionnait vraiment et ce que j’apprenais. Pour moi, l’essentiel était de comprendre l’animal et de pouvoir établir une relation de coeur à coeur ou au moins de percevoir les choses avec le coeur chez l’animal. Dans les études, à aucun moment ce sujet n’a été abordé car il n’était pas question de cela. On était là pour devenir des scientifiques et cela passe par la logique et l’analyse chiffrée.

La troisième, c’est le nombre de domaines annexes par lesquels il m’a fallut passer pour enfin suivre des cours qui parlaient d’éthologie et de psychologie. Les deux premières années de licence ne comportaient que des cours de biologie cellulaire, de chimie, de physique et autre. La troisième année de licence avait quelques cours d’éthologie mais noyés dans un tas d’autres domaines. Ce n’est qu’arrivée aux deux années de Master que j’ai pu suivre des cours focalisés sur l’éthologie et la psychologie.

La quatrième, ça a été de voir le peu de débouchés que m’offraient ces études en terme de métier. Globalement, les voies possibles étaient :

  • de faire un doctorat c’est-à-dire de poursuivre les recherches et peut-être trouver un poste de chercheur seulement s’il y a de la place.
  • de devenir enseignant ou enseignant-chercheur en université.
  • de trouver une place ailleurs en jouant des coudes : soit en indépendant, soit dans les zoos ou parcs animaliers où les places sont prisées…

Des expériences enrichissantes

A coté des études, j’ai toujours eu la possibilité d’être en contact avec de nombreux animaux : chats, chiens, lapins, poules, furets, chevaux etc… J’ai pu affiner par moi-même beaucoup de choses en étant à leur contact. J’ai expérimenté pas mal de choses également et j’ai vu ce qui “marchait” et ce qui ne “marchait pas”.

J’ai pu me rendre compte que j’étais capable d’avoir un lien fort avec les animaux et que cela ne demandait pas d’efforts démesurés, au contraire.

J’ai découvert que le lien du coeur est inné chez eux. En effet, ils sont capables de ressentir précisément nos émotions et intentions, sans même que nous ayons à prononcer un mot ou faire un geste. Ce qui m’est apparu également, c’est que nous, humains, avons aussi cette capacité à l’origine (voyez comme les enfants arrivent naturellement à tisser un lien avec un animal). Nous sommes nombreux à “perdre” cette capacité en grandissant car ce n’est pas quelque chose dont on nous parle ou qu’on nous amène à travailler, au contraire. En réalité, rien n’est perdu : cette capacité peut être ravivée si on le souhaite.

J’ai découvert cela par moi-même avec les animaux que j’avais à la maison et les livres que j’ai lu sur le sujet qui m’ont amenés à tester et expérimenter avec eux. Mes études en éthologie m’ont permis de mieux analyser ce qui se passait et d’affiner ma compréhension du phénomène. Cependant, une chose restait plus essentielle encore que tous les éléments factuels et techniques enseignés permettant de communiquer avec les animaux : le coeur/le ressenti.

Le lien profond que l’on peut tisser avec un animal ou même avec un humain vient du coeur avant tout. Sans cela la relation est froide : il y a une compréhension mentale de ce que dit l’autre mais il n’y a pas cette acceptation totale de l’autre tel qu’il est, ainsi que ce lien profond qui va au-delà des mots.

Au cours de mes études en éthologie, j’ai également découvert la psychologie humaine que j’ai trouvé grandement intéressante. Tenter de comprendre l’être humain m’a passionné : me comprendre moi, comprendre les autres, comprendre les relations, comprendre le fonctionnement de la société.

A la fin de mes études, en prenant conscience que la science qu’on me présentait était analytique et factuelle et qu’elle oubliait les aspects du coeur et du ressenti qui étaient essentiels selon moi, j’ai décidé de ne pas poursuivre dans la recherche.

En parallèle de mes études, je suis intervenue auprès de plusieurs particuliers qui m’ont sollicités afin de régler les problèmes avec leurs chevaux. Ces expériences ont été très enrichissantes pour moi et j’ai pris beaucoup de plaisir à aider ces familles. J’ai adoré pouvoir leur permettre de se connecter vraiment à leur animal et apprendre à faire les choses par eux-même sans mon aide.

Cependant, bien que cela me plaisait, j’étais jeune et je ne me sentais pas prête à ouvrir mon entreprise avec tout l’administratif que cela engendrait et la difficulté à me faire connaître. Je n’arrivais pas à trouver l’équilibre entre ce qui me passionnait et me réjouissait et la pression de devoir en vivre. Je n’ai pas réussi à concilier les deux. Je ne voulais pas transformer ma passion en devoir et en stress.

Lorsque j’ai obtenu mon diplôme j’ai donc pris la décision :

  • de ne pas devenir psychologue car dans mon idée, la discipline en psychologie ou en psychothérapie était froide et analytique. Selon moi, il manquait “quelque chose”
  • de ne pas entrer dans le monde de la recherche scientifique car le cadre proposé ne me convenait pas et j’avais la sensation de manquer l’essentiel
  • de ne pas créer mon entreprise afin d’aider directement les propriétaires et leurs animaux à tisser un lien et se comprendre car je ne me sentais pas les épaules pour cela du haut de mes 22 ans
  • de conserver cet amour pour les animaux en loisir et de pratiquer un autre métier, plus stable et plus rassurant pour moi à l’époque.

Un deuxième choix d’études : RH

Puisque je n’arrivais pas à trouver ma place dans ces domaines en respectant les exigences de la société, j’ai capitulé en essayant de choisir un “vrai” métier : de ceux qu’on voit partout. Comme le coté humain et psychologie m’intéressait, je me suis ré-orientée vers un Master en Ressources Humaines. Je me suis dis que j’allais pouvoir participer au bien être en entreprise, permettre aux gens de changer de poste pour faire le métier qui leur plaisait etc…

Cela a été dur de devoir retourner dans les études qui n’avaient pas de sens dans leur forme. De plus, cela me donnait l’impression de revenir en arrière en devant repasser par cette accumulation de savoirs que je devais recracher dans les examens.

Pour me rendre la tâche moins difficile en terme de sens, j’ai décidé de réaliser ces études en alternance car, pour moi, rien ne vaut l’expérience. La théorie et les diplômes sont loin d’être suffisant à mon sens pour réellement intégrer et faire les choses.

Afin de mettre toutes mes chances de mon coté pour trouver un travail à la fin de mes études (pour ne pas me retrouver dans la même situation qu’à la fin de mon premier Master) j’ai décidé d’aller à Paris. Il y avait suffisamment d’entreprise là-bas pour que je puisse trouver un poste… du moins en théorie.

L’expérience Parisienne infernale

Pendant près de 7 ans, j’ai vécu à la capitale. Cet épisode a été un véritable enfer pour moi, même si j’y ai appris beaucoup de choses. J’ai découvert le monde de l’entreprise, les enjeux politiques, la pression de la performance, la non reconnaissance pour le travail effectué, la perversion de l’argent qui amène à prendre des décisions allant à l’encontre de l’humain, le manque d’attention, l’individualisme, l’irrespect causé par le stress et la pression, les relations distantes et superficielles etc…

J’ai rencontré un monde que je ne connaissais pas : pollué, bruyant, stressant, déconnecté du coeur, de la nature et du sens, froid, guidé par la réussite, les apparences et l’argent, etc… J’ai eu l’impression d’entrer dans une lessiveuse : ce grand rouleau qui tourne à une vitesse éfreinée m’emportant dans son élan.

Il fallait suivre la cadence : le RER suivi du métro pendant 1 heure si ce n’est plus, la journée de travail pleine de pressions et d’impératifs, le retour en transport bondés où je devais accepter de subir diverses incivilités, pour arriver tard et exténuée dans mon petit apparement où j’entendais tout ce que faisaient mes voisins. Je me disais “je vais faire quelque chose avant de dormir histoire de vivre quand même”. Alors, complètement amorphe sur mon canapé Ikéa, j’allumais la télé et je mangeais (mal car pas l’envie ni l’énergie de cuisiner). Tout ça pour aller me coucher tard afin d’avoir eu l’impression d’avoir fait des choses pour moi. Du coup, j’étais toujours fatiguée pour recommencer la même chose le lendemain.

Puis le week-end salvateur arrivait pour enfin se reposer ! Alors je dormais jusqu’à midi voir 13h le samedi pour récupérer toute la fatigue accumulée dans la semaine. Le reste du week-end servait à faire les courses de nourriture pour la semaine suivante, le ménage, la lessive etc… afin de récupérer le retard de la semaine où je n’avais pas eu le temps de faire tout ça. Parfois j’avais l’énergie de faire un truc sympa mais c’était assez rare.

Alors je me disais, “t’inquiètes ça va bientôt être les vacances, là tu pourras vivre !”. Pensée bien illusoire car mes vacances passaient à une telle vitesse que j’avais à peine l’occasion de les savourer qu’elles étaient déjà finies. Sans compter sur le fait d’avoir été malade pendant une partie si ce n’est pas l’entièreté de la période.

Une fois dans cette grande lessiveuse, le temps passe extrêmement vite et ces presque 7 années ont été englouties très vite. J’ai même encore du mal aujourd’hui à me dire que je suis restée si longtemps là-bas.

Au bout d’un moment, je n’ai plus été capable de suivre la cadence de cette lessiveuse car plus le temps passait et moins les choses avaient de sens pour moi autant sur le plan personnel que professionnel. J’étais venue avec l’espoir de participer à quelque chose de bien : améliorer les conditions et l’environnement de travail des salariés, les accompagner dans leur besoin, être à leur écoute et trouver des solutions pour que chacun ait sa place et s’y sente bien.

Evidemment, je n’ai participé à rien de tout cela à ma grande déception. J’ai rarement pu avoir un poste qui me permettait de faire cela, malgré les propositions que j’ai faites à mes supérieurs pour améliorer les choses (le fonctionnement entre services par exemple). Et même lorsque j’ai été dans une entreprise de consulting où le but même de cette boîte était d’accompagner d’autres entreprises pour améliorer leur fonctionnement, je n’ai pas senti que ce que je faisais avait vraiment du sens.

Quand plus rien n’a eu de sens pour moi, j’ai été éjectée violemment de cette lessiveuse qui a continuer à tourner sans moi. Je n’arrivais plus à aller travailler, je n’arrivais plus à dormir, j’ai eu des soucis de santé qui m’ont stoppés suffisamment pour que je me rende compte que tout ce que je faisais n’allait pas avec mes valeurs et mes idéaux et qu’il ne m’était plus possible de continuer à faire semblant.

Avec le recul, j’ai compris qu’il me manquait

  • le lien de coeur à coeur avec les êtres humains et les animaux
  • la nature
  • le sens de ce que je faisais
  • le respect de mes valeurs

J’ai donc décidé de quitter Paris et le monde de l’entreprise pour revenir dans un monde qui me convenait mieux : la nature.

Changement de vie

Ce gros changement m’a amené à me poser tout un tas de questions.

“Que faire maintenant ? Quelle est ma place ?”

“Dois-je retravailler en entreprise ? Dois-je habiter en ville de nouveau ?”

“Qu’est-ce qui me passionne ? Qu’est-ce qui a du sens pour moi ?”

“Qu’est-ce que je veux vraiment faire de ma vie ?”

En me posant ces questions, il m’est apparu évident que je ne voulais ni ne pouvais plus travailler en entreprise et qu’il ne m’était plus possible d’habiter en ville. Je devais trouver un métier, un rôle, une place qui avait réellement du sens pour moi.

C’est alors que j’ai découvert la maïeusthésie. J’avais lu quelques articles sur le sujet et cela m’a décidé à suivre la 1ère formation en maïeusthésie réalisée par Aurélie Blanchet. A ce moment là, tout a pris du sens pour moi.

C’était comme si j’avais enfin des lunettes pour mieux voir ce que je faisais déjà parfois. Je comprenais pourquoi les discussions étaient par moment totalement impossibles et pourquoi d’autres fois elles se passaient de façon très agréables. Je comprenais pourquoi les gens se confiaient facilement à moi. Je comprenais également ce que j’aimais vraiment dans le lien à l’autre : cette connexion de coeur à coeur, cette écoute sans jugement, cette rencontre avec chaleur et ouverture avec l’autre.

Avec cette approche, j’ai découvert l’accompagnement thérapeutique avec la dimension qui semblait manquer pour moi en psychologie classique : le lien à l’émotion et aux ressentis et la profonde rencontre à l’autre.

A la suite de cette formation, je pris la décision d’en faire mon métier. C’était comme une évidence. J’ai suivi les différents niveaux dans la foulée.

Une place personnalisée

La suite a découlée naturellement. Je me suis libérée des cases qui m’avaient enfermées plus jeune et j’ai décidé de créer ma place à moi sans me conformer à des cadres existants.

Je ne me suis donc pas limitée à cette approche unique. Tout ce qui est en lien avec la compréhension de soi, l’évolution intérieure, la psychologie, le développement personnel, le lien de coeur à coeur, me passionne et je continue de me renseigner et d’apprendre dans ces domaines. Chaque élément que j’apprends s’ajoute à ma palette d’outils pour accompagner chaque individu.

Selon moi, nous sommes tous uniques. Ce qui fonctionnera pour quelqu’un ne fonctionnera pas pour quelqu’un d’autre. Mon envie est d’adapter mon accompagnement au chemin qui est juste pour les personnes qui viennent me voir.

Il est également important pour moi de continuer à travailler sur moi. Tout ce que je découvre et travaille sur moi est une expérience supplémentaire pour m’aider à accompagner autrui. J’ai à coeur de poursuivre l’amélioration de ce que je propose pour toujours l’ajuster au mieux.

Et comme pour moi tout est lié, je vois maintenant que la relation à l’animal est également un révélateur de choses à travailler en soi. Si elle se passe mal, c’est qu’il y a quelque chose à ajuster à l’intérieur.

J’aime également sincèrement enseigner/partager ce que j’ai découvert et expérimenté mais avec une forme qui permet de beaucoup plus expérimenter en soi afin de vraiment intégrer les choses (de ne pas rester dans la théorie). J’ai donc décidé de proposer des formations sur les sujets qui me passionnent en développement personnel et également sur comment établir un lien profond avec son animal qui se passe bien.

Une dernière chose que j’ai comprise avec mon parcours est qu’il est important pour moi de me sentir libre et que ce que je fais ne devienne en aucun cas un stress, ni une pression sinon il perdrait tout son sens, toute sa justesse. C’est pourquoi je propose le prix libre avec un seuil (j’ai envie que chacun se sente libre de pouvoir donner dans ses moyens) et que je n’impose aucune séance (la personne est mieux placée pour savoir ce dont elle a besoin).

Mon but est également de permettre à chacun de devenir indépendant avec les outils que je propose. Je n’ai pas vocation à ce que les personnes que j’accompagne soient bloquées sans mon aide, au contraire.

Sujets de réflexions

A coté de cela, je mène des réflexions sur des sujets qui touchent à la psychologie comme par exemple les “Zèbres” ou “Hauts Potentiels” ainsi que les “Autistes Asperger” (appelé TSA maintenant). J’ai à coeur de pouvoir créer des articles que je proposerais sur mon site internet en libre lecture sur ce type de sujet.

Ces deux sujets me parlent particulièrement car je suis personnellement touchée : je me reconnais dans les caractéristiques d’Hauts Potentiels et d’Autiste Asperger. Il m’est donc important de bien comprendre ce qu’il se joue quand on est Hauts Potentiels ou Autiste Asperger pour me comprendre moi-même mais également pour mieux accompagner celles et ceux qui le sont.