Anaïs Cauchard


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La chose la plus importante en communication, est d’entendre ce qui n’est pas dit :

c’est apercevoir l’indicible pour entendre les non-dits.

Les origines de la Maïeusthésie

La création de la Maïeusthésie

Thierry Tournebise est le fondateur de la maïeusthésie. Il est psychosomaticien en 1977, praticien en psychothérapie depuis 1979 et formateur auprès de personnel soignant depuis 1988. Auteur de plusieurs ouvrages, il a également mis en place un site internet avec une très grande documentation en libre accès.

« Maïeusthésie » désigne « l’art d’être sensible au processus d’accouchement, de naissance du Soi ». Il s’agit d’une approche où priment l’humain et l’expérience vécue, libre de toutes écoles de pensée. Thierry Tournebise a défini clairement la maïeusthésie au sein des théories existantes en psychologie.

Le mot « maïeusthésie » définit d’une part une certaine approche de la communication, et d’autre part une façon innovante d’envisager et de mettre en œuvre un accompagnement psychologique.

Thierry Tournebise est auteur de plusieurs ouvrages :

Les bases de la communication en maïeusthésie

De nos jours, la notion de communication est utilisée pour définir tellement de situations et de théories différentes qu’on peine parfois à cerner de quoi il s’agit. La maïeusthésie apporte ici des précisions en différenciant deux façons d’échanger entre deux êtres : d’une part celle qui privilégie l’information et, d’autre part celle qui privilégie l’individu. La maïeusthésie a pour essence même de privilégier l’individu et non l’information.

La communication privilégiant

l’information

– La communication “habituelle” –


Ici, l’information prime sur l’individu. C’est très souvent le type de d’expression que l’on apprend depuis enfant à avoir avec les autres car c’est celle qui est utilisée en très grande majorité dans notre société actuelle.

Dans ce type de relation on peut y retrouver les attitudes de manipulation, de conflits ou de fuite. Dans de nombreuses approches ces attitudes sont nommées “communication”. Il y a ici, confusion entre échange d’information et communication réelle.

Deux personnes qui s’insultent ne communiquent pas, même si elles échangent bien des informations. Elles sont en relation conflictuelle.

Dans ces situations où l’information prime, se trouvent des enjeux d’intérêt. Il n’y a pas de prise en compte de qui est l’autre et de ce qu’il veut exprimer réellement.

La communication privilégiant

l’individu

– La communication en maïeusthésie –


Lorsque ce qui motive l’interlocuteurs est l’individu et non l’information, nous ne parlerons plus d’intérêt mais d’attention. En effet, nous éprouvons de l’intérêt pour une chose et nous donnons de l’attention à quelqu’un. Une personne intéressée pense à son profit, alors qu’une personne attentionnée pense à autrui avec bienveillance et délicatesse.

Cela aboutit à une attitude qui peut être qualifiée d’assertivité, qui correspond à l’affirmation de soi dans le respect d’autrui. La maïeusthésie se situe dans cette catégorie.

Nous parlons de communication réelle entre les individus, lorsque les interlocuteurs (le quelqu’un) comptent plus que les informations échangées (le quelque chose) : lorsqu’il y a de la considération pour l’autre. C’est ce qui permet au message réel d’une personne de pouvoir être entendu et compris par les autres au delà des mots qu’elle a prononcés.

De nombreuses incompréhensions naissent du simple fait de se baser uniquement sur l’information communiquée et non pas sur la personne qui l’a énoncée.

Accompagnement thérapeutique

Pour le maïeusthésiste, l’aide psychologique est abordée de façon humaniste et avec coeur. Elle tient compte tout de même de nombreuses approches en psychologie.

Cependant, la maïeusthésie ne peut être assimilée à aucune de ces autres approches en psychologie, et aucune de ces approches ne peut être assimilée à la maïeusthésie. Nous trouverons cependant des zones de proximités car de nombreux praticiens ont pointé des éléments majeurs communs et des passerelles entre leurs propos.

La maïeusthésie ne se situe aucunement au-dessus de ces approches mais reconnait à tous ces praticiens et à toutes ces théories la richesse de leurs apports. La maïeusthésie est simplement une autre forme d’approche en accompagnement psychologique basée sur le coeur (accueil des émotions et bienveillance) plutôt que sur le mental (analyse et explication). Tout comme le kinésithérapeute peut compléter les apports du médecin et de l’osthéopathe, les autres approches psychologiques peuvent compléter la maïeusthésie. Cela dépend de vos besoins et de vos préférences.

Le maïeusthésiste considère un être en souffrance psychologique comme cherchant à intégrer une part de Soi restée en suspend. Un des rares à avoir énoncé une notion très voisine de cela est Abraham Maslow pour qui l’être humain cherche à devenir plus humain et souffre seulement de carences à ce niveau. Karl Jung aborde aussi ce sujet et énonce que l’individu tend vers la réalisation du Soi (être) en prenant soin de le différencier du moi freudien (paraître).

Le plus souvent, le symptôme disparaît suite à la mise en œuvre de la maïeusthésie, aussi serait-on tenté de parler de psychothérapie. Cependant, c’est un terme qui dessert plutôt la maïeusthésie. En effet, en maïeusthésie, on ne considère jamais la disparition du symptôme comme une guérison, mais seulement comme l’accomplissement de ce qui était en gestation. De la même façon qu’une femme qui a accouché n’est pas guérie de sa grossesse, un sujet n’ayant plus son symptôme psychologique n’est tout simplement plus en “gestation de lui-même”.

Bien que l’aide psychologique délivrée en maïeusthésie fonctionne bel et bien, et que les symptômes y disparaissent réellement sans être déplacés, celle-ci ne correspond pas vraiment à l’idée de psychothérapie que l’on peut se faire. En effet, elle cherche plus à mettre au monde qu’à guérir. C’est sans doute un point qui la distingue particulièrement de nombreuses autres approches.